La fonction contrôle de gestion discrète

Cette forme de contrôle de gestion s’associe à des structures fortement décentralisées amenant les contrôleurs de gestion à s’associer au management local. Les contrôleurs de gestion doivent alors :

  • Soit trouver le moyen de prouver aux managers opérationnels l’intérêt de leurs interventions, analyses et informations apportés
  • Soit démontrer que leur intervention n’a pas pour objectif de contrôler, d’espionner les décisions stratégiques mais d’apporter efficience et efficacité.

Dans ce modèle, les responsables opérationnels (directeurs, commerciaux, ingénieurs, chef de projet) pourraient alors avoir pour objectif de rester entièrement maitres des informations et des dossiers clés.

Les tâches des contrôleurs de gestion peuvent alors se limiter à l’établissement  des reportings et budgets, au respect des procédures. En parallèle, ces derniers chercheront à créer leurs propres missions.

A l’inverse, la direction générale pourra alors chercher à ne créer que des postes de contrôleurs de gestion à distance. Cette forme aura pour avantage de responsabiliser pleinement les responsables opérationnels de leurs actes.

Dans ces deux cas, la mise en place des outils de business intelligence et de pilotage de la décision n’auraient-ils pas des effets sur cette forme de contrôle de gestion soit en apportant plus d’importance aux contrôleurs de gestion qui contrôleraient ces outils et qui leur permettait d’apporter des analyses, des recommandations plus concises et efficace, soit en confirmant le fait que les responsables opérationnels peuvent devenir encore plus indépendants tout en évitant l’asymétrie d’information.

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